Trop âgé pour tenir cinq ans mais assez pour devenir un vieux sage expérimenté |
Une longue guerre d'usure incertaine
Certains renoncements peuvent ouvrir des mondes. "Quand une porte se ferme, un portail s'ouvre" dit-on en Italie.
Le Président Joe Biden traverse depuis plusieurs mois une phase d’incertitudes très éprouvantes : envie de rester, envie de faire obstacle à Trump , servir son pays, se laisser convaincre par son cercle d’influence qui aimerait bien continuer à l’influencer. Ses inquiétudes étaient quotidiennes, sur les attaques , la bagarre, sur ce qui pouvait survenir , devoir traverser cinq fuseaux horaires, faire face à une guerre. Mais aussi s’inquiéter de l’irrémédiable dommage des années qui viennent. En forme (a peu près ) aujourd’hui mais dans quel état public dans deux ou trois ans ?
De quoi couper le sommeil au bon vieux Joe.
Une nouvelle posture pacifiante
Heureusement, de cessation de dons en conférences calamiteuses difficiles à surmonter, de confusions de noms en malaises récurrents, Joe Biden, en réponse immédiate à la grâce divine qui a frôlé et rajeuni son concurrent Trump , a renoncé à sa candidature.
Du coup, l'opportunité s'offre à lui de pouvoir terminer en réelle beauté, en sage grand père , à présenter son bilan réel, à raconter l’Amérique telle qu’elle peut être belle, confiante et ouverte, à tenter d'apaiser l'âme brisée des États Désunis et propulser Kamala Harris en prestigieuse héritière.
Privilège de l'âge, dépasser le temps présent |
Ce renoncement lui ouvre ainsi une nouvelle phase historique, celle qui pourrait participer du mythe et échapper à l’obsolescence qui s’annonçait.
Renoncer c’est parfois gagner sur l’essentiel.
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