Dans un article récent du Financial Times, Monique Valcour, professeur à l'EDHEC, pointe l’insuffisance des grandes écoles françaises en termes d’attitudes managériales eu égard aux enseignements logico-scientifiques.
Ce n’est pas faux, notamment au moment du processus de sélection qui met grandement l’accent sur les matières scientifiques, (jusque même, honteusement, en médecine) par exemple, alors qu’une carrière d’ingénieur se distingue de celle d’un technicien en ce qu’il organise, pilote, dessine et fait réaliser. Toute science est d’abord humaine.
Ainsi la dimension communicationnelle, qu’il s’agisse d’arbitrer, de faire débat, de réguler, de persuader, de collaborer, de promouvoir est essentielle.
D’un autre côté, l’importance prise par les stages rééquilibre cette dimension professionnelle de la communication managériale par rapport à l’expertise même si leur exploitation (inter-échanges, audit des entreprises accueillantes par les stagiaires, valorisation et mise à distance de l’expérience du stage, etc) est la plupart du temps sous-utilisée.
Quand l’élève-ingénieur se presse le citron… il aime ça |
A notre expérience, les élèves-ingénieurs (ESTP), les étudiants de masters, sont effectivement a contrario très impliqués dans nos cycles de communication managériale car, souvent pour la première fois de leur formation, ils ont le sentiment de constituer l’objet et le sujet des séances. A partir de leur expérience relationnelle réelle ici et maintenant, nous élaborons avec eux une théorie qui leur soit personnelle, c’est-à-dire s’appuie sur leurs propres compétences, leurs comportements biographiques et la lucidité quant à leur écosystème relationnel.
12 équipes présentent leur réalisation et s’évaluent entre elles. Connaissance de soi, méthodologie de projet, débat, argumentation, rhétorique, impact d’équipe, sont le carburant de l’exercice |
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