Une astrologie française | ? |
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Il
se dessine par ici une curieuse conjonction dont on aimerait qu’elle ne
soit pas fatale.
Les médias et la justice jugent avec une exemplarité de principes qui
aurait réjoui Saint Just.
Le Président se dissout dans l’exécration générale. L’évaluation financière du pays est stigmatisée par les agences de notation. Et par dessus ça notre fleuron national, le Louvre, ultime refuge du Sacré (le Beau commun) est ridiculement violé par de malins petits Lupin, le ministre de l’Intérieur ajoutant à la honte en qualifiant publiquement le vol de « braquage » comme s’il s’agissait d’un film ou que les voleurs gagnaient déjà à ce qu’on parle comme eux alors même qu'il ne s'agissait d'ailleurs pas d'une attaque à main armée.
Le Président se dissout dans l’exécration générale. L’évaluation financière du pays est stigmatisée par les agences de notation. Et par dessus ça notre fleuron national, le Louvre, ultime refuge du Sacré (le Beau commun) est ridiculement violé par de malins petits Lupin, le ministre de l’Intérieur ajoutant à la honte en qualifiant publiquement le vol de « braquage » comme s’il s’agissait d’un film ou que les voleurs gagnaient déjà à ce qu’on parle comme eux alors même qu'il ne s'agissait d'ailleurs pas d'une attaque à main armée.
Et
l’ancien Président est incarcéré à la Santé après qu’on lui ait retiré
la Légion d’honneur pour une conversation téléphonique ?
En nous disant qu’il ne veut pas « de notre compassion mais de notre
indignation ».
Légion d'honneur contestée comme Ardisson, notre plus brillant
interviewer de télé publique humaniste, dont heureusement les archives
de l’INA gardent témoignage qui s’était vu lui aussi dénoncé au moment de l’attribution
de sa Légion d’honneur.
Mais qu’est ce qui se
passe ici, si on regarde ça d’un autre pays , européen, américain ou
russe ?
Une République de Weimar qui se naufrage dans le ricanement ?
Reprenons :
Macron dont le positionnement sur les affaires du monde et la parole de
la France est de haute tenue (qu’on imagine Hollande, Melenchon, le Pen
ou Bardella se prononcer et agir sur la Russie, Zelensky , la Chine, la
Palestine ou Trump - Macron président de l’Europe !) se fourvoie dans un
jeu de nominations politiques post-dissolution qui lui met tout le monde à dos. Avec une
Brigitte Macron, exemplaire femme française qui devient peu à peu la
cible fantasmatique des torchons et des rumeurs comme une Marie
Antoinette d’après la chute.
Humbles propositions
J’oserais quelques remarques : au lieu de se réjouir d’abattre toute
figure ou institution qui dépasse la moyenne publique, reconnaissons
les services rendus (la Présidence tenue) le mérite de la gloire
(Depardieu même si génie imbécile et Anouk Grinbert qui sait dire les
tourments et les tournants de l’âme).
Macron , de nominations en détestations aurait dû nommer un ou une
socialiste (Faure, Delgado ?) en responsabilité (ou même l’honnête Roussel) et que
ce soit le Parlement des extrêmes qui éventuellement les fasse tomber
plutôt que de frustrer le bon peuple de cette reconnaissance d’une
opposition responsable.
Nous avons un des pires patronats qui soit , avec un Medef qui hurle
toujours à l’agonie au lieu de gérer les affaires paritaires en
dialogue et de ne faire d'autres propositions que l'exonération de charges . Et oui, on doit prendre de l’argent aux patrimoines décuplés pendant la dernière
décennie tandis que les classes moyennes sont écrasées d’amendes
routières, de règlements (plus le droit de faire du feu dans son jardin
?) et d’injonctions au politiquement correct.
On doit matraquer financièrement Guéant et Hortefeux qui ont dissimulé,
magouillé, touché l’argent sale et se foutent du monde (« j’ai revendu
un petit tableau.. ») et ne pas déchoir à incarcérer un ancien Président
qui a fait de son mieux pendant ses fonctions de chef d’Etat.
Carla Bruni se solidarise à la française, comme une Olympe de Gouges, en
décalottant la bonnette des tourmenteurs de son mari ou en lui chantant
une chanson de cœur , Let it be.
Que cela soit, si ça doit être. Dans l’honneur, la lucidité… et la
compassion.
Weimar c’était pas si mal, vu d’après.
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